Cette visualisation permet de mettre en évidence des schémas-clés en un coup d’œil, comme par exemple :
- Les différences entre les villes où l'on pratique principalement le vélo pour les déplacements domicile-travail et celles où l'on pratique le vélo pour les loisirs
- Les tendances d'utilisation en semaine et le week-end
- La saisonnalité sur les horaires d'utilisation du vélo
- L'impact des périodes de vacances
Clé de Lecture :
- Sur l’axe horizontal (abscisses), chaque point correspond à un jour de l’année 2024.
- Sur l’axe vertical (ordonnées), on retrouve les heures de la journée.
Chaque cellule représente une heure spécifique, colorée en fonction du nombre moyen de passages enregistrés à cette heure-là, pour l’ensemble des compteurs de la ville.
Plus la couleur est froide, plus le nombre moyen de passages est faible, et inversement, plus la couleur est chaude, plus la moyenne est élevée.
Légende des graphiques ci-dessous associant fréquentation moyenne horaire et couleur
L’échelle de couleurs est harmonisée entre les différentes villes, ce qui permet de les comparer visuellement. Cependant, une comparaison plus analytique (chiffrée) des moyennes horaires entre les différentes villes n’est pas entièrement pertinente. En effet, le nombre de compteurs disponibles et leur localisation spécifique dans chaque ville influencent fortement les résultats.
Néanmoins, avec cet échantillon représentatif de sites de comptage, il devient possible de visualiser les variations de l'activité cycliste, de tirer des faits intéressants ainsi que de mettre en avant des spécificités culturelles.
Voici quelques exemples !
PARIS (66 compteurs vélo)
Paris pédale tout au long de l’année, mais reste sensible aux saisons et aux rythmes hebdomadaires :
- Le nombre de passages est particulièrement élevée le matin et le soir —trajets domicile-travail - et a tendance à diminuer le week-end (sur le graphique, cela se traduit par cinq lignes rouges très marquées -les jours ouvrés, suivies de deux lignes vertes bien plus légères)
- Les cyclistes parisiens roulent aussi le soir, surtout en été, quand les journées s’allongent : les courbes s’étirent le soir jusqu’aux premières heures de la journée, preuve que le vélo accompagne aussi les sorties nocturnes.
- La fréquentation chute en juillet-août et en décembre, fidèle au calendrier scolaire— une vraie signature française. Les JO et les Jeux paralympiques ont aussi laissé leur marque.
NEW YORK (21 compteurs vélo)
New York, fidèle à sa réputation, est dynamique toute l’année. Cependant :
- Le nombre de passages est plus faible en hiver, mais dès que les beaux jours reviennent, la tendance change. Les passages remontent progressivement, jusqu’à devenir presque homogènes : les différences entre matin et soir, semaine et week-end, s’estompent. Ça roule en continu !
- Contrairement à Paris, il n’y a pas d’effet marqué des vacances scolaires, à l’exception de Noël en décembre.
- Comme à Paris, l’usage du vélo en soirée augmente pendant l’été. La vie nocturne à vélo est bien présente in the Big Apple.
MONTRÉAL (38 compteurs vélo)
Montréal, la ville aux cent clochers, vit au rythme des saisons :
- L’hiver montréalais ne fait pas de cadeau aux cyclistes. La fréquentation chute nettement pendant les mois froids, mais les trajets domicile-travail, eux, tendent à se maintenir. A noter que ce taux de rétention hivernal a tendance à progresser d’année en année (pour plus de détails sur ce taux de rétention, voir cet article !)
- Dès le début du printemps, les passages remontent progressivement. Les différences entre matin et soir, semaine et week-end sont bien visibles — une signature typique d’un usage utilitaire du vélo.
- Curiosité : l’heure de pointe du soir à Montréal se situe entre 16h et 17h, alors qu’à Paris elle est plutôt entre 18h et 19h. Question de culture… ou d’équilibre vie pro/vie perso ?
AUCKLAND (18 compteurs vélo)
Auckland dans l’hémisphère sud, n’enregistre pas d’évolution particulière de la fréquentation vélo au cours de l’année :
- À l’instar des grandes métropoles, Auckland roule toute l’année, même si les volumes de passages restent plus modestes.
- La saisonnalité est inversée : les conditions idéales pour pédaler s’étendent de fin décembre à mars et les cyclistes en profitent. En revanche, l’usage du vélo en soirée ou la nuit est quasiment inexistant, même en plein été. Question de culture ? Ou peut-être est-ce la configuration de la ville qui rend le vélo moins attractif comme mode de transport à cette heure-là ?
REYKJAVIK (23 compteurs vélo)
Plus au nord, à Reykjavík, ça roule aussi :
- Malgré une population bien plus modeste que celle des autres villes observées, l’usage du vélo à Reykjavík est clairement utilitaire. Les déplacements domicile-travail sont très marqués, y compris pendant l’hiver.
- En été, le nombre de passages augmente et les trajets s’étendent jusqu’à 22h. En juillet et août, la fréquentation diminue légèrement, peut-être un signe des congés d’été…?
PUNTA ARENAS (13 compteurs vélo)
Au bout du Chili, Punta Arenas illustre parfaitement la saisonnalité de l’hémisphère sud :
- L’hiver, qui s’étend de fin mai à août, marque une pause dans l’activité cyclable — au moment même où, dans le nord, la plupart des villes vivent leur pic annuel.
- Globalement, le nombre de passages à vélo reste faible tout au long de l’année. Mais on observe bien une augmentation pendant l’été austral, de décembre à mars — à hauteur, en quelque sorte, des nuits estivales de Montréal.
Vous êtes intéressés pour obtenir ce type de visuel synthétique pour votre domaine de compteurs ? Contactez-nous, et nous nous ferons un plaisir de vous renseigner !
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