En février 2016, la Métropole a voté un nouveau plan d’actions doté de 50 millions d’euros supplémentaires pour couvrir la période 2015 – 2020 et comprenant : la réalisation de 700 km d’aménagements cyclables, le développement de l’offre de stationnement (3 000 places de stationnement vélo supplémentaires en Gare de Nantes-Loire, 2 500 nouveaux vélos en location longue durée, 500 nouvelles places de stationnement sécurisées), une aide financière pour l’achat d’un vélo à assistance électrique ou cargo et la sécurisation des abords des écoles.

Avant la mise en place de ces plans, entre 2006 et 2011, la ville réalisait elle-même des comptages manuels : 4 fois par an sur 10 sites de comptage en même temps, les jeudi et mardi à l’heure de pointe. Les données collectées étaient assez partielles et pouvaient souffrir de biais de représentativité.

Pour gérer et planifier la mise en place de ce vaste réseau, 36 compteurs vélos automatiques ont été installés depuis 2011. En 2013, la ville a même installé le premier Eco-DISPLAY Classic français sur un axe cyclable majeur de son centre-ville (Chaussée de la Madeleine).

Les compteurs automatiques servent à guider les investissements en faveur du vélo que réalise la métropole depuis plusieurs années. Ils transmettent les données de façon automatique à notre logiciel d’analyse de données Eco-Visio ou se synchronisent directement avec les outils de gestion de trafic comme les armoirs à feux. Cela permet à la Métropole de gérer au quotidien la politique « modes doux » et d’analyser les tendances de long-terme.

La Métropole a ainsi pu constater des progressions de trafic vélo très importante au cours des diverses réalisations et a pu communiquer sur l’évolution de la fréquentation : lors du réaménagement d’un axe majeur de la ville (le Cours des 50 Otages), la progression avant/après a par exemple atteint 22% avec près de 3 500 passages moyens quotidiens.